Movie Review n°60 : Les Jeux de la Faim

Pour une fois, je vais vous offrir une review de la nouvelle série qu'on veut absolument vous faire aimés et dont on vous as déjà pas mal rebattus les oreilles, voici :

Hunger Games

Culte de la personnalité ou "attention cette affiche va te tirer dessus !" ?

Fiche Technique-

Film de science fiction / fantaisie adapté de la série de roman à succès du même nom. Réalisé par Gary Ross (pas grand chose de connus), avec Jennifer Lawrence (X-men first class), John Hutcherson (Térabithia, Voyage au centre la terre) et Woody Harrelson (Zombieland, 2012). Sorti le 21 mars dans nos vertes contrées, en français et dure 2h20 pour tout public.

Synopsis-

Dans un société futuriste et dystopique sont organisé chaque année des jeux sanglants auquel doivent participer une jeune fille et un jeune homme de chaque district externe du pays. Pour sauver sa sœur normalement sélectionné, c'est la jeune Katniss Everdeen qui représentera la moitié féminine de son district, l'un des plus pauvres de tous, où la vie est dure sous la poigne de fer du gouvernement. Il lui faut maintenant triomphé d'une épreuve télédiffusé sordide où sa survie est dépendante du bon vouloir des spectateurs et des sponsors.

Décorticage-

Ce pitch vous dit quelques chose ? C'est normal.

Si vous avez ne serai-ce qu'entendus parlé de film comme Battle Royale, Running Man (adapté d'un roman de Stephen King avec Schwarzi) ou autre Gamer (avec Gerard Butler), ce synopsis doit vous être passablement familier.

En effet l'idée de monsieur tout le monde devant lutté pour sa survie dans un jeux populaire n'a rien de révolutionnaire et commence même à sentir un peu le renfermé, de Gladiator à ce nouveau fleuron de la "littérature".  Mais ne soyons pas médisant pour autant, l'originalité n'a jamais garantit un bon film et je n'ai personnellement pas lu le livre même si ont m'assure de sa qualité. Je vais donc pour vous chroniqué le film et uniquement en me basant sur ce que le spectateur non initié peut ou non apprécier.

Et ce qu'il ne va pas apprécier, croyez moi, remplirais plusieurs volumes au vue de la qualité franchement médiocre de ce produit. On débute notre histoire, comme toute bonne histoire du genre, par une héroïne. Le genre forte mais vulnérable, qui est largement aussi doué que les garçons qu'elle côtoie mais qui ne se laisse pas intimider. Ce stéréotype, non content de l'avoir vu (et surtout lut en ce moment) mille fois, reste passable d'autant que l'actrice nous donnes, au début tout du moins, peu de raison de lui en vouloir. L'actrice ayant déjà fais une brève apparition dans le dernier X-men (dans un choix de casting légèrement douteux mais passons), elle pouvait se targuer de savoir manier l'arc et de ne pas paraître complètement à coté de ses pompes dans les scènes d'actions. 

Malheureusement ce n'est pas le cas du rest du cast, la moitié étant conçus d'office pour qu'on les détestes, un travail réussis à la perfection (le présentateur du show, je vais l'étrangler) soit dit en passant, et l'autre moitié ne débitant que des moues pré-calculés sans émotion et encore moins de crédibilités. Un travail assombris en plus par le style visuel, très certainement fidèle au livre pour le meilleur et surtout pour le pire. Flamboyant avec couleur criarde et horrible maquillage, cette "touche"  a pour seul et unique but de jouer sur le déficit d'attention chronique du spectateur moyen (14-16 ans féminin je suppose) pour faire rentrer les personnages dans les têtes de tout à chacun. On notera tout de même un concours de mauvais goût très disputé entre la supérieure de l'héroïne et la barbe de l'organisateur, un véritablement moment de bravoure à elle toute seule.

La barbe du sieur, un grand moment de solitude pour tout ceux avec une once de bon goût

Si déjà le style graphique ne nous avait pas emballé, il faut également compté avec une caméra parkinsonienne très dérangeante rendant flou voire même incompréhensible nombre de scènes, même parmi celles où il ne se passe pas grand chose. Encore un gimmick pour cacher la platitude des décors car, en dehors de la ville principale au relent d'Equilibrium, le reste étant une banale forêt et un village "opprimé". Un sens artistique très loin de menacé des ténors comme V pour Vendetta ou encore meilleur 1984 et qui n'arrive pas à imposer un style personnel et original. Tout semble avoir été volé par ci par là sans vraiment comprendre ce qui en faisait le charme pour un résultat que je qualifierais poliment d'oubliable.

La bande annonce qui passe en revus quelques moments clés m'avait déjà laissé un mauvais pressentiment

Cependant si vous étiez emballés par l'histoire de la fille rebelle qui doit survire en milieu hostile (la partie Battle Royale) soyez rassurez que l'aspect tout public du film combiné au manque d'imagination flagrant de l'auteur (au féminin cela va de soit) va vite vous taper sur les nerfs. 

Des personnages stupides parfois à la limite même du rationnel (organisons une alliance dans un jeux où un seul doit survivre et que chacun peut nous trancher la gorge pendant notre sommeil !), même si la plupart du temps les erreurs stupides des protagonistes ne leurs coûtes point la vie, leurs condisciples étant visiblement atteint de la même crétinerie chronique. 

De plus l'aspect survie si instamment invoqué dans le premier tiers ("vous mourrez de froid et de déshydratation") tombe complètement à plat dans une luxuriante forêt tempéré ou les nuits sont à peine fraîche et qu'une riche rivière (avec cascade convenable) en parcours la moitié. Un décors mal exploité où les blessures légères sont traités comme létales et où les favoris de la compétition campe au milieu d'une immense clairière avec toute leurs provisions regroupées sur une pyramide (sérieux mais qui ferais ça ?).  

Je ne peux résister non plus à vous laissez entrevoir l'histoire d'amour bizarrement écrite ou encore l'instinct maternel de l'héroïne qui, en l'espace de 5 minutes de scène dramatique, fais passer sont jeux de d'acteur dans une gradation au schéma suivant : supportable ; tolérable ; mauvais ; nul ; navrant ; comiquement naze.

Voilà, il ne reste plus qu'à mentionné la fin minable et à entrer dans la notation qui, je ne vous le caches pas, va être salée.

Résultats-

- Casting : La plupart du casting est très moyen sauf le retour de Mr. Zombieland qui sauve la plupart des scènes où il apparaît (les entraînements du premier tiers sont encore les meilleures scènes) ce qui n'est pas le cas des autres acteurs principaux. Même l'héroïne encore correcte au dépars deviens totalement informe dans le dernier tiers et elle n'est pas aidé par toute une clique de personnages que je suppose prévus pour être haïs (le présentateur, je le déteste tellement).

- Scénario : En dehors du fait que c'est du vu et revus, le scénario ne délivre de très loin pas ses promesses la faute à une stupidité aberrante des protagonistes et à une ambiance très mal exploité. Les petites filles rebelles qui rêvent d'aventure en pleine crise d’adolescence devrait cependant en être charmé. Pour plus de détail lisez le décorticage.

Le présentateur, tellement vrai et tellement détestable, un véritable supplice à l'écran

- Bande-son : Discrète et sans aucun élément mémorable, du travail basique en somme. Je m'étonne toute fois que le "chant du geais", ayant une importance dans l'histoire, ne soit pas exploité dans un thème principal (où alors l'ai-je loupé ?). Les voix françaises sont basiques et acceptables, sauf, bien évidemment, celle du présentateur auquel je voue une rancœur féroce.

- Aspect Visuel / Ambiance : Je vais résumer ce qui as été dit dans le décorticage : aspect visuel de mauvais goût tout juste bon à attirer l'attention sur le produit et ambiance visuelle pompé sur plein de meilleurs films. Oh, et le réalisateur filme avec ses pieds.

Note-

9/20

Triste adaptation que celle ci. Si on est encore loin des horreurs du type Twilight force est de constater que la cible est la même et que le soin apporté à ses deux produits frôle dangereusement le foutage de gueule. Avec un casting médiocre, un scénario totalement repompé, des effets visuels raté et une absence quasi systématique de cohérence tout comme d'implication du spectateur rendent ce blockbuster à éviter tant que possible. 

Les + :

- Un deuxième acte d’entraînement pas trop mal ficelé

- L'actrice principale avant la scène fatidique

- Quelques idées visuelles...

Les - :

-...volés à plein d'autres productions

- du déjà vu et en mieux

- instinct de survie inexistant des protagonistes

- le présentateur !

Si vous avez aimés : vous allez sûrement aimés twilight tant qu'on y est ! Non sérieusement visé plutôt Narnia ou la boussole d'or.