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mercredi, juillet 18, 2012

Movie Review n°65 : Cosmopolis

Parce que le cinéma ce n'est pas toujours les blockbuster de l'été, le blog tiens aussi à parler de quelques autres tentatives du 7 art, le genre de film que tout le monde n'ira pas voir mais qui as aussi des arguments à faire valoir, voici :

Cosmopolis

Je ne sais pas qui à design cette affiche mais elle est fantastique. Plus elle est grande plus elle donne un sentiment d'oppression. Notamment la juxtaposition des gros noms à la suite.

Fiche Technique-

Film dramatique réalisé par David Cronenberg (La Mouche, History Of Violence) avec Robert Pattinson (Mr. Twilight mais ça va aller) adapté du roman de Don DeLillo dont je n'ai jamais entendus parlé jusqu'à maintenant. Avec aussi Juilette Binoche (des trucs...), Mathieu Almaric (Quantum of Solace) et plein de petit rôle.
Sortie le 23 mai 2012, dure 1h30 et est définitivement pas pour tous les public. 

Synopsis-

Un jeune milliardaire, empereur de la bourse, décide de traverser New York pour aller chez coiffeur. A bord de sa limousine suréquipé, il va rencontrer bon nombre d’événement étrange  sur fond de crise du capitalisme et de la quasi certitude de sa mort prochaine. 

Décorticage-

Vous trouvez ce synopsis bizzare ? Vous n'avez encore rien vu. En effet pour un réalisateur comme Cronenberg qui à la réputation d’enchaîner les films provoquant, Cosmopolis se place assez haut dans la liste des concepts les plus étranges pour faire un films. Tout d'abord posons un point, le film n'est pas pour tout le monde. Si votre plaisirs est de regarder des films marrant ou divertissant, fuyez tant que possible, il s'adresse à une toute autre catégorie de spectateur. Et même si vous êtes un habitué des films dit "intellectuel" attaquez vous à celui-ci avec une grande prudence et du recul car la première impression risque d'être salée.

En effet le réalisateur ne nous as pas laissez la tache facile d'apprécier son film car ils fais volontairement prendre à son histoire des tournures déroutantes. Discussions techniques sur l'économie de marché, examen médical complet en pleine discussion et personnalités quasi insondables, Cosmopolis n'est pas un film qui se laisse facilement apprivoiser. Un optique qui, du coup, rend le choix de Robert Pattinson plutôt intelligent car sa tête de beau gosse préfabriqué colle très bien à au rôle de golden boy superficiel et pour la plupart des gens son personnage par avec un large handicap pour être apprécié. C'est d'ailleurs rassurant de voir que mieux dirigé et sur un personnages efficace, le jeune acteur s'en tire bien mieux et passe au travers du film avec une classe presque surprenante par rapport au reste de sa carrière.

Une bande-annonce qui donne vraiment envie d'en voir plus mais n'est pas très fidèle au produit final...

Et c'était véritablement un pari risqué car en dehors du rôle principal les autre personnages ne font qu'aux mieux donner la réplique voir carrément juste passer dire bonjour. Un casting assez hétéroclite donc, avec des acteurs talentueux mais peu exploités afin que les visages rappellent des souvenirs mais sans pouvoir les associés. Une façon comme une autre de distiller une ambiance dérangeante à un film qui en tiens une bonne couche. Il faut dire qu'entre huit clos, film dramatique et film philosophique, on ne sait plus trop ou donner de la tête, la cohérence étant clairement jeter sans remords, laissant ainsi les scènes s’enchaîner avec parfois peu de lien direct entre elle. C'est véritablement une plongé dans la psyché du personnages qu'on entreprend mais toujours du point de vue du spectateur restant dans l'ombre sur beaucoup de point car le réalisateur à l'air de se rattacher à l'école de ceux qui préfèrent laisser du flou à méditer pour les spectateurs plutôt que de tous expliquer clairement.

C'est à la fois la force et la grosse faiblesse du récit, car à force d'ignorer les sentiments du spectateurs, la vision devient plus difficile et nombreux seront ceux qui jetteront l'éponge avant la fin, grossière erreur. Car la ou le film est bon ce n'est pas vraiment pendant mais plutôt le débat qui vient ensuite. Ce n'est pas évident de statufié sur les discussions qu'il va engendre mais je pense nombreuses seront celle qui tenteront d'harmoniser les avis de chacun, surtout sous l'angle de la psychologie, le thème central du film. Car ne vous lassiez pas avoir, si la bande-annonce nous promet de l'action et de la catastrophe, le film est plutôt chiche en suspense et en action. Sa force est plutôt métaphorique, dans la description d'un pan de l'humanité, peut-être même d'une génération, qui partage les mêmes buts (argent, sexe, pouvoir) mais aussi les même travers (ego, comportement auto-destructif, manque de repère). 

Ces scènes de dialogues sont parmi les plus tendus et même temps les plus déroutantes. Heureusement que le jeu d'acteur est à la hauteur


Résultats-

-Casting : J'ai presque peur d'écrire ça mais j'ai bien apprécié la performance de Pattinson dans ce film. Comme quoi on à tous le droit à une deuxième chance dans un autre contexte. Le reste du casting est plus utilitaire qu'autre chose mais je doit avouer que j'ai été séduit par le jeu de Sarah Gadon, déjà révélé par Cronenberg dans son précédent film.

-Scénario : Difficile de parler de scénario ici, "thème" ou "concept" serait plus juste tant la narration prend du recul par rapport au situation en elle même. C'est cependant le point le plus faible du film, qui souffre beaucoup de ne pas avoir de crescendo scénaristique, même obscur. Ici le premier et le dernier dialogue semble avoir exactement la même importance alors que la tension devrait être bien plus élevée. Cependant je gage qu'il s'agit d'une volonté du réalisateur.

-Bande-son : Je dois avouer que j'ai pas beaucoup retenus la bande-son de ce Cosmopolis surtout dans un film basé à 99% sur des dialogues. Ceux ci sont d'ailleurs très satisfaisant en vf, mais n'aidant pas forcément à comprendre les termes techniques présent plusieurs film. Un vrai rappeur chante d'ailleurs un morceau clé du film, un des rares morceaux trouvables en attendant de pouvoir le revoir.

-Aspect Visuel / Ambiance : Allons y tout suite, la photo est exceptionnelle. Si cela peut-être en partie expliqué par l'aspect huit clos du film et par les 20 million de budget du film. Une image exemplaire animé par la caméra de Cronenberg qui se permet des plans de grande qualité qui s'intègrent parfaitement dans la narration décousue du film. Quand à l'ambiance en elle même, glauque est un bon dépars mais encore loin de l’incompréhension chronique que véhicule le film. Bien sûr pour beaucoup de monde, cela s’arrêtera à "chiant".


Note-

13/20

Noter Cosmopolis est un véritable défi car si il y a un genre film qui me fais regretter de mettre des notes numériques, c'est un bon exemple. Difficile d'accès, perpétuellement déroutant, il exerce cependant une étrange fascination, presque morbide et se révèle être un bon candidat pour une analyse "littéraire" complète au vue de sa profondeur. Alors est il bon ? Est il à voir ? J'aurais envie de dire que si vous devez posez la question c'est que la réponse est forcément négative. Car Cosmopolis est un film que ne choisit pas de regarde, c'est lui qui nous choisit. 

Les + :

- L'image est superbe

- Casting vraiment pas naze

- Beaucoup de thèmes soulevés

- Hypnotique

Les - :

- Décousu

- Aurait pu être plus destructif

- Volontairement difficile d'accès

Si vous avez aimés : En vrac, Enter The Void, Tideland pourquoi pas, ou encore mieux Requiem For A Dream / Pi



Nous voulons toujours la même chose...allez chez le coiffeur.


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