Bulletstorm
Fiche Technique-
FPS sortit le 24 février 2011 développer par People Can Fly (Painkiller) et édité par Epic Games (UT, Gears of War). Voix et texte en français, interdit au moins de 18 ans et noter M for Manly. Tester sur PC, existe sur Xbox 360 et PS3 en voix anglaise.
Décorticage-
Quand on me dit "bon FPS", Painkiller est l'un des premiers nom que me viens à l'esprit (avec Bioshock et quelques autres j'avoue) et je sais pourquoi. Je suis d'ailleurs en train de le re-finir pour la sixième fois, la simple mention de trouvaille de design comme la gatling/lance roquette me lance toujours dans une folle motivation pour me relancer un petit PK en mode cauchemar pour avoir un peu de challenge et prendre quelques heures pour démonter des boss de plusieurs étage de hauts. En entendant parlé de ce Bulletstorm, des mêmes développeurs et basé sur un système de skillshot (et dans skillshot il y a skill, ce qui n'a pas dans Black ops par exemple...) j'étais intéresser. En plus bonne critique et vidéo alléchante, allons-y pour le dernier né des studios Epic.
Bulletstorm c'est avant tout un fps avec un point qui surprend tout de suite, pas de touche de saut mais une touche "glissade". Si vous trouviez que glissez sur 50 centimètre dans le dernier Splinter Cell c'était classe attendez de remonter les pentes sur plusieurs mètre à fond les manettes et à terminer par votre botte dans les parties d'un mutant. Une touche que se marie très bien avec l'autre touche "d'action", à savoir coup de pied. Armé de ses fonctionnalité brutales et d'une bonne vielle mitraillette vous attaquez votre jeu et casez vos premiers "skillfrags". Le principes est simple, évaporer le haut d'un corps au shotgun pour un "Topless" ou bien viser la gorge avec le revolver pour un "Gag relfex".
C'est fin, ca se mange sans faim et toute l'ambiance du jeux est de cette trempe d'où l'une des premières recommandations, jouez en anglais. Malgré certaines très bonnes idées (les "dropkits" deviennent des "largasins"), le reste de la langue française ne rend pas honneur aux expressions fleuries qui constituent 80% des dialogues. Car dans Bullerstorm contrairement à Painkiller, vous n'êtes pas seul dans les maps et en plus il y un scénario ! Bon on avouera qu'il n'est guère plus évolué que son grand frère mais tout de même on apprécie qu'ils se soient donnés la peine. C'est d'ailleurs un des rare problèmes du jeux, il est extrêmement scripté et devoir attendre que son compagnons ouvre la porte devant laquelle vous squattez depuis deux minutes commencent à tourner vos envie de meurtre sur d'autre objectif que vos ennemis normaux.
Malgré cette obstination à vouloir se trimbaler un boulet en permanence, on appréciera beaucoup le level-design, qui franchement, démonte pratiquement tous les FPS de ces dernières années. Bâtiments immense en train de s'effondrer pendant que vous êtes dedans, barrage monumental, si vous avez joués à Painkiller va savez sans doute que les développeurs ont toujours été partisans de l'overkill. Le seul problème qu'il me faut encore abordé c'est la durée de vie, car une fois que vous avez finis l'histoire en dur (au moins, voir très dur) et tester une grosse majorité des 130 skillshots eh bien c'est un peu tout. Vous avez pris en gros une bonne demi journée (7~8 heures) et le mode multijoueur se contente d'un mode survie en coop (dommage que la campagne solo en elle même ne soit pas en coop bien qu'au vu de la présence permanente d'un coéquipier inutile je me demande si telle n'était pas leurs intention première ?) et d'un vieux mode de scoring...
Résultats-
-Graphisme : Alors certains ont dit que il y avais des problèmes techniques, j'en ai pas vu (sauf le légendaire textures tardives de Unreal Engine 3 mais c'est pas une nouveauté) donc soit je suis chanceux soit certains testeurs prennent de la drogue. En tout les cas les graphisme et environnements sont magnifiques, mais vraiment magnifiques et variés, un composante agréable par rapport aux FPS actuel. De plus l'action reste lisible malgré certains passage bien bourrin, grâce à un HUD pas envahissant.
-Gameplay : Le système de skillshot est vraiment sympa, surtout pour ceux qui apprécierons de jouer en difficulté très élevé pour monter à tout le monde la taille de ses parties (tout à fais dans l'esprit du jeux d'ailleurs) avec des combos glissades et armes originales. Si l'absence de saut n'est finalement pas si handicapante qu'on aurait pu le croire, c'est plus l'implémentationde certains script (type grimper ou passer un muret) qui ralentisse le jeux car mal optimiser. On appréciera aussi les changements de gameplay de temps à autre et le coté coup de latte dans tout ce qui traîne pour avancer.
-Son : Avec les voix en anglais on se fend bien la poire sur les personnalités complètement truculentes des protagonistes et leurs dialogues finement ciselés. Si la musique est plutôt discrète et sympathique, les bruitages sont par contre très bien équilibré et non intrusif.
-Scénario / Durée de Vie / Difficulté : Il y a un scénario c'est sûr mais est-ce vraiment utile ? Il reste plutôt agréable et relativement léger en dialogue inutiles (à la Call Of/MoH) malgré la rapidité avec laquelle on en fais le tour. D'ailleurs cette durée de vie, 7 heures en solo, sachant que le seul mode multijoueur c'est du survival que je détestait déjà il y a dix ans quand c'est apparus et encore plus maintenant. La difficulté est correcte en normal mais un peu trop permissive pour les vrais joueurs qui préféreront commencer direct en dur.
-Ambiance : A mis chemin entre Borderlands et Gears Of War, les environnements et situations variés associé à de très bon script fond qu'on parcours avec un réel plaisirs ses enchaînements pourtant très couloirs. On appréciera aussi le design des armes qui offre de réelle perle (sans spoil mais la dernière arme...immense).
Note-
17/20
Si vous notez le jeux pour lui même, vous avez là un excellent défouloir, complet et très sympathique à jouer avec en prime un excellent univers et des environnements franchement impressionnants. Malheureusement si vous achetez vos jeux avec parcimonie, attendez quelques mois (ou les promos de Steam) avant de l'achetez pour une bouché de pain parce qu'avec 7 heures de campagnes solos et un multijoueur anecdotiques, vous allez sentir passez vos 70€ neuf. Mais si vous pouvez jouez-y, il vaut vraiment le coup.
Les + :
-Super Environnements
-Ambiance "Je met les pieds où je veux et c'est souvent dans la gueule"
-Gameplay original
-Design visuel très sympa
-Une ode à l'overkill
Les - :
-7 heures de campagne
-Multi rachitique
-Toujours accompagné d'un blaireau scripté inutile
Si vous avez aimés : Re-finissez Painkiller en speed et ensuite Borderlands pourquoi pas ?
Fiche Technique-
FPS sortit le 24 février 2011 développer par People Can Fly (Painkiller) et édité par Epic Games (UT, Gears of War). Voix et texte en français, interdit au moins de 18 ans et noter M for Manly. Tester sur PC, existe sur Xbox 360 et PS3 en voix anglaise.
Décorticage-
Quand on me dit "bon FPS", Painkiller est l'un des premiers nom que me viens à l'esprit (avec Bioshock et quelques autres j'avoue) et je sais pourquoi. Je suis d'ailleurs en train de le re-finir pour la sixième fois, la simple mention de trouvaille de design comme la gatling/lance roquette me lance toujours dans une folle motivation pour me relancer un petit PK en mode cauchemar pour avoir un peu de challenge et prendre quelques heures pour démonter des boss de plusieurs étage de hauts. En entendant parlé de ce Bulletstorm, des mêmes développeurs et basé sur un système de skillshot (et dans skillshot il y a skill, ce qui n'a pas dans Black ops par exemple...) j'étais intéresser. En plus bonne critique et vidéo alléchante, allons-y pour le dernier né des studios Epic.
Bulletstorm c'est avant tout un fps avec un point qui surprend tout de suite, pas de touche de saut mais une touche "glissade". Si vous trouviez que glissez sur 50 centimètre dans le dernier Splinter Cell c'était classe attendez de remonter les pentes sur plusieurs mètre à fond les manettes et à terminer par votre botte dans les parties d'un mutant. Une touche que se marie très bien avec l'autre touche "d'action", à savoir coup de pied. Armé de ses fonctionnalité brutales et d'une bonne vielle mitraillette vous attaquez votre jeu et casez vos premiers "skillfrags". Le principes est simple, évaporer le haut d'un corps au shotgun pour un "Topless" ou bien viser la gorge avec le revolver pour un "Gag relfex".
C'est fin, ca se mange sans faim et toute l'ambiance du jeux est de cette trempe d'où l'une des premières recommandations, jouez en anglais. Malgré certaines très bonnes idées (les "dropkits" deviennent des "largasins"), le reste de la langue française ne rend pas honneur aux expressions fleuries qui constituent 80% des dialogues. Car dans Bullerstorm contrairement à Painkiller, vous n'êtes pas seul dans les maps et en plus il y un scénario ! Bon on avouera qu'il n'est guère plus évolué que son grand frère mais tout de même on apprécie qu'ils se soient donnés la peine. C'est d'ailleurs un des rare problèmes du jeux, il est extrêmement scripté et devoir attendre que son compagnons ouvre la porte devant laquelle vous squattez depuis deux minutes commencent à tourner vos envie de meurtre sur d'autre objectif que vos ennemis normaux.
Une bande-annonce qui spoile un peu mais qui résume bien l'ambiance
Malgré cette obstination à vouloir se trimbaler un boulet en permanence, on appréciera beaucoup le level-design, qui franchement, démonte pratiquement tous les FPS de ces dernières années. Bâtiments immense en train de s'effondrer pendant que vous êtes dedans, barrage monumental, si vous avez joués à Painkiller va savez sans doute que les développeurs ont toujours été partisans de l'overkill. Le seul problème qu'il me faut encore abordé c'est la durée de vie, car une fois que vous avez finis l'histoire en dur (au moins, voir très dur) et tester une grosse majorité des 130 skillshots eh bien c'est un peu tout. Vous avez pris en gros une bonne demi journée (7~8 heures) et le mode multijoueur se contente d'un mode survie en coop (dommage que la campagne solo en elle même ne soit pas en coop bien qu'au vu de la présence permanente d'un coéquipier inutile je me demande si telle n'était pas leurs intention première ?) et d'un vieux mode de scoring...
Résultats-
-Graphisme : Alors certains ont dit que il y avais des problèmes techniques, j'en ai pas vu (sauf le légendaire textures tardives de Unreal Engine 3 mais c'est pas une nouveauté) donc soit je suis chanceux soit certains testeurs prennent de la drogue. En tout les cas les graphisme et environnements sont magnifiques, mais vraiment magnifiques et variés, un composante agréable par rapport aux FPS actuel. De plus l'action reste lisible malgré certains passage bien bourrin, grâce à un HUD pas envahissant.
-Gameplay : Le système de skillshot est vraiment sympa, surtout pour ceux qui apprécierons de jouer en difficulté très élevé pour monter à tout le monde la taille de ses parties (tout à fais dans l'esprit du jeux d'ailleurs) avec des combos glissades et armes originales. Si l'absence de saut n'est finalement pas si handicapante qu'on aurait pu le croire, c'est plus l'implémentationde certains script (type grimper ou passer un muret) qui ralentisse le jeux car mal optimiser. On appréciera aussi les changements de gameplay de temps à autre et le coté coup de latte dans tout ce qui traîne pour avancer.
-Son : Avec les voix en anglais on se fend bien la poire sur les personnalités complètement truculentes des protagonistes et leurs dialogues finement ciselés. Si la musique est plutôt discrète et sympathique, les bruitages sont par contre très bien équilibré et non intrusif.
-Scénario / Durée de Vie / Difficulté : Il y a un scénario c'est sûr mais est-ce vraiment utile ? Il reste plutôt agréable et relativement léger en dialogue inutiles (à la Call Of/MoH) malgré la rapidité avec laquelle on en fais le tour. D'ailleurs cette durée de vie, 7 heures en solo, sachant que le seul mode multijoueur c'est du survival que je détestait déjà il y a dix ans quand c'est apparus et encore plus maintenant. La difficulté est correcte en normal mais un peu trop permissive pour les vrais joueurs qui préféreront commencer direct en dur.
-Ambiance : A mis chemin entre Borderlands et Gears Of War, les environnements et situations variés associé à de très bon script fond qu'on parcours avec un réel plaisirs ses enchaînements pourtant très couloirs. On appréciera aussi le design des armes qui offre de réelle perle (sans spoil mais la dernière arme...immense).
Note-
17/20
Si vous notez le jeux pour lui même, vous avez là un excellent défouloir, complet et très sympathique à jouer avec en prime un excellent univers et des environnements franchement impressionnants. Malheureusement si vous achetez vos jeux avec parcimonie, attendez quelques mois (ou les promos de Steam) avant de l'achetez pour une bouché de pain parce qu'avec 7 heures de campagnes solos et un multijoueur anecdotiques, vous allez sentir passez vos 70€ neuf. Mais si vous pouvez jouez-y, il vaut vraiment le coup.
Les + :
-Super Environnements
-Ambiance "Je met les pieds où je veux et c'est souvent dans la gueule"
-Gameplay original
-Design visuel très sympa
-Une ode à l'overkill
Les - :
-7 heures de campagne
-Multi rachitique
-Toujours accompagné d'un blaireau scripté inutile
Si vous avez aimés : Re-finissez Painkiller en speed et ensuite Borderlands pourquoi pas ?
1 commentaire:
Je ne suis pas près à dépenser 77,99 pour un jeu comme celui là !
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