L'Album du Mois de Mars 2011 :
Ott - Mir
Groupe & Caractérisation-
Voir le numéro d'Eclipse consacré à Ott
Détail intéressant, l'album est entièrement disponible (et écoutable) sur Bandcamp au prix de 10€ totalement indépendant.
Genre : Psydub ; DubStep (tiens tiens...)
Décorticage-
1-One Day I Wish To Have This Kind Of Time : Comme toujours dans les albums d'Ott, la première chanson est composée d'une longue introduction préparant les auditeurs au voyage. Ici pas de maxime bouddhiste ou de citation psychédélique, seulement un avertissement bienvenus nous prévenants que certains sons pourraient nous surprendre et nous troublés mais qu'il ne faut pas s'en offusquer et accepter cette nouvelle direction. Un conseil qui va s'avérer payant pour le reste de l'album. Lorsque le morceaux commence enfin (vers les environs des 3 minutes), on est accueillis dans le plus pur style d'Ott, un psydub agréable et travaillé avec une qualité sonore toujours au top. Si on est plus dans le branche nature et moins futuriste de ses travaux (pour les connaisseurs son deuxième album), la rythmique est excellente et la spatialisation est comme toujours un travail d'orfèvre (n'oublions pas que Ott est avant tout producteur et ingénieur sonore (une caractéristique qu'il partage avec Posford d'ailleurs)). Si ce premier morceaux n'est pas le meilleur jamais entendus chez Ott, on est dans la bonne moyenne et toute façon c'est une légère critique applicable à tous ses premiers morceaux qui sont en général moins ambitieux que le reste de l'album.
2-Adrift In Hilbert Space : Avec une transition des plus agréables et discrète on enchaîne sur la suite dans une ambiance ma foi très Shponglesque, avec ligne de guitare exemplaire. C'est très peu de temps après le démarrage que le conseil de l'intro deviens important car on assiste à l'apparition d'une nouveauté chez Ott : Une basse de Dubstep. Difficile de décrire le dubstep à ceux qui n'en n'ont jamais entendus, mais le point commun domine, une basse lourde et électronique du genre à faire exploser vos enceintes/oreilles. Si la chose surprend au début on se remémore la tirade du début et très vite cette nouvelle base viens se caler dans un morceaux d'exception, appuyés par des voix très psychédélique et une ambiance captivante. Lorsque le morceaux atteins son rythme de croisière on est alors totalement conquis par cette nouvelle direction et la chanson continue de monter de plus belle culminant au milieu par un solo de la basse électronique modifié qui se place sans hésiter dans ce que j'ai entendus de plus impressionnant électroniquement parlant depuis le dernier album de Shpongle. Ce moment de bravoure continue pendant un peu plus d'une minute et quand la chanson reviens à son rythme normal, on peu alors reprendre son souffle tant la puissance de cette séquence nous as baladés sans ménagement. Le morceau se termine alors tranquillement vers la transition de la prochaine chanson.
"La rythmique est excellente et la spatialisation est comme toujours un travail d'orfèvre"
3-Owl Stretching Time : Dans les autres albums, la troisième chanson était à chaque fois basé sur le même principe dans deux titres aussi bon que mémorable. Ici c'est une approche différente qui est employé, un morceaux plus classique avec une forme de refrain mais basé sur la même rythmique dubstep violente. C'est le retour des multiples couches sonores et des sonorités futuristo-psychédélique (quoi que ce mot veuille dire) de Blumenkraft et combinées avec des brouettes de nouveaux sons que Ott à créer depuis, le mélange est sans conteste bien supérieur à ses prédécesseurs. Si le titre finit lui aussi sur un petit solo électronique, l'intensité est moindre (et heureusement pour notre cortex cérébral) que dans la numéro deux et on est bien maintenant dans de bonne disposition pour la prochaine.
4-Squirrel and Biscuits : Rien que la transition entre les deux morceaux suffirais déjà à donner des vertiges aux non initiés et dans frissons d'excitation au "power-listeners". Lorsque l'on comprend en plus que cette transition non linéaire couplé avec la même basse dubstep sert de rythme pour la chanson l'attente gagne encore un niveau. Si la musique continue son petit bonhomme de chemin encore quelques minutes il faut attendre le deuxième tiers pour voir se rajouter une sorte de vocaux électroniquement modifiés très psychédéliques qui se chargent de vous débranchez ce qui reste de votre conscience.
"Ce que j'ai entendus de plus impressionnant électroniquement parlant depuis le dernier album de Shpongle."
5-A Nice Little Place : Une introduction fort longue pour cette deuxième moitié de l'album pour un morceaux intimiste et contemplatif, plus proche de la veine de psybient/psychill, cher à des artistes comme Side Liner ou les débuts de Bluetech. Des sons agréables, une spatialisation vibrante et une ambiance lumineuse et douce, on comprend (pour une fois) le titre de la chanson. Si à l'écoute analytique le morceaux peut paraître un poil trop long, il se fondra par contre sans difficulté dans une écoute plus relaxante ou en fond musical.
6-Mouse Eating Cheese : On dirait qu'ici Ott n'a pas su trouvé de transition acceptable entre les deux morceaux, ce qui rend le début de cette avant dernière chanson légèrement forcé par rapport au reste de l'album. Néanmoins cette impression se dissipe vite lorsque on retrouve la basse sombre et mécanique qui se voit rapidement complété par une ambiance psychédélique digne de Shpongle (avec certains type de sample très réminiscent d'ailleurs). Après un petit break chanté, on repart dans un coté plus acoustique, et finalement assez rare chez Ott, mais qui est maîtrisé à la perfection. Sa basse électronique se mariant étonnant bien avec une ambiance pseudo indienne, le morceaux est un vrai plaisirs à écouter et se permet même de changer constamment son rythme sans pour autant perdre le fil de fluidité.
"C'est le retour des multiples couches sonores et des sonorités futuristo-psychédélique [...] combinées avec des brouettes de nouveaux sons"
7-The Aubergine of The Sun : Pour la première fois de l'album on a une chanson qui dépasse les dix minutes et au lieu d'être situé en introduction comme dans les albums précédents, c'est ici la dernière du CD. Démarrant très étrangement et sans rapport avec le reste des titres, une étrange basse acoustique ouvre ce morceaux. Rapidement rejoins par un léger fond planant et par une guitare, le titre nous laisses pour l'instant totalement surpris par son orientation. C'est seulement vers les trois minutes que l'on commence à retomber sur notre Ott mais avec toujours cet attachement à des sonorités différentes bien que toujours couplé avec de l'électronique plus classique pour l'artiste. Une sorte de mélange de tous ce qu'y à déjà été expérimenté dans les autres albums est ici mis en scène, le tout avec une construction très psybient et une magnifique ambiance. Alors que l'on est emporté par le flux de l'album les couches sonores commence à se superposer de plus en plus jusqu'à ce que le morceaux change brusquement de style appelant des cordes aussi surprenante que bienvenus, le tous dans une ambiance qui commence à faire écho à la pochette de l'album en terme de trip procuré.
Résultats-
19/20
Alors que toute les attendes sont vers Younger Brother, Ott sort en catimini et sans label un nouvel album qui, disons-le tout de suite, explose 99% de la musique mondiale y compris ses propres deux premiers album qui était pourtant de grande classe. Mêlant habilement plusieurs style, on fait tantôt une percé dans le dubstep et tantôt on reviens sur du psybient très Posfordesque et ce avec toujours une longueur d'avance sur nos attentes. Au final, "Mir" se place sans problème comme l'un des rares candidats dans le style cutting-edge de Shpongle et du même coup comme l'un de ses rivaux (ou compagnons) le plus sérieux.
N'oubliez pas que tout l'album est écoutable sur bandcamp et que les 10$ qu'il coûte sont non seulement largement mérité mais facilite aussi la possibilité de montrer votre soutient à l'artiste.
A Retenir-
-Adrift In Hilbert Space
-A Nice Little Place
-Mouse Eating Cheese
Si vous avez aimés : Shpongle et Shulman bien sûr, sinon un très bon Kaya Project (Desert Phase) est dispo et bientôt le nouveau Younger Brother.
Groupe & Caractérisation-
Voir le numéro d'Eclipse consacré à Ott
Détail intéressant, l'album est entièrement disponible (et écoutable) sur Bandcamp au prix de 10€ totalement indépendant.
Genre : Psydub ; DubStep (tiens tiens...)
Décorticage-
1-One Day I Wish To Have This Kind Of Time : Comme toujours dans les albums d'Ott, la première chanson est composée d'une longue introduction préparant les auditeurs au voyage. Ici pas de maxime bouddhiste ou de citation psychédélique, seulement un avertissement bienvenus nous prévenants que certains sons pourraient nous surprendre et nous troublés mais qu'il ne faut pas s'en offusquer et accepter cette nouvelle direction. Un conseil qui va s'avérer payant pour le reste de l'album. Lorsque le morceaux commence enfin (vers les environs des 3 minutes), on est accueillis dans le plus pur style d'Ott, un psydub agréable et travaillé avec une qualité sonore toujours au top. Si on est plus dans le branche nature et moins futuriste de ses travaux (pour les connaisseurs son deuxième album), la rythmique est excellente et la spatialisation est comme toujours un travail d'orfèvre (n'oublions pas que Ott est avant tout producteur et ingénieur sonore (une caractéristique qu'il partage avec Posford d'ailleurs)). Si ce premier morceaux n'est pas le meilleur jamais entendus chez Ott, on est dans la bonne moyenne et toute façon c'est une légère critique applicable à tous ses premiers morceaux qui sont en général moins ambitieux que le reste de l'album.
2-Adrift In Hilbert Space : Avec une transition des plus agréables et discrète on enchaîne sur la suite dans une ambiance ma foi très Shponglesque, avec ligne de guitare exemplaire. C'est très peu de temps après le démarrage que le conseil de l'intro deviens important car on assiste à l'apparition d'une nouveauté chez Ott : Une basse de Dubstep. Difficile de décrire le dubstep à ceux qui n'en n'ont jamais entendus, mais le point commun domine, une basse lourde et électronique du genre à faire exploser vos enceintes/oreilles. Si la chose surprend au début on se remémore la tirade du début et très vite cette nouvelle base viens se caler dans un morceaux d'exception, appuyés par des voix très psychédélique et une ambiance captivante. Lorsque le morceaux atteins son rythme de croisière on est alors totalement conquis par cette nouvelle direction et la chanson continue de monter de plus belle culminant au milieu par un solo de la basse électronique modifié qui se place sans hésiter dans ce que j'ai entendus de plus impressionnant électroniquement parlant depuis le dernier album de Shpongle. Ce moment de bravoure continue pendant un peu plus d'une minute et quand la chanson reviens à son rythme normal, on peu alors reprendre son souffle tant la puissance de cette séquence nous as baladés sans ménagement. Le morceau se termine alors tranquillement vers la transition de la prochaine chanson.
"La rythmique est excellente et la spatialisation est comme toujours un travail d'orfèvre"
3-Owl Stretching Time : Dans les autres albums, la troisième chanson était à chaque fois basé sur le même principe dans deux titres aussi bon que mémorable. Ici c'est une approche différente qui est employé, un morceaux plus classique avec une forme de refrain mais basé sur la même rythmique dubstep violente. C'est le retour des multiples couches sonores et des sonorités futuristo-psychédélique (quoi que ce mot veuille dire) de Blumenkraft et combinées avec des brouettes de nouveaux sons que Ott à créer depuis, le mélange est sans conteste bien supérieur à ses prédécesseurs. Si le titre finit lui aussi sur un petit solo électronique, l'intensité est moindre (et heureusement pour notre cortex cérébral) que dans la numéro deux et on est bien maintenant dans de bonne disposition pour la prochaine.
4-Squirrel and Biscuits : Rien que la transition entre les deux morceaux suffirais déjà à donner des vertiges aux non initiés et dans frissons d'excitation au "power-listeners". Lorsque l'on comprend en plus que cette transition non linéaire couplé avec la même basse dubstep sert de rythme pour la chanson l'attente gagne encore un niveau. Si la musique continue son petit bonhomme de chemin encore quelques minutes il faut attendre le deuxième tiers pour voir se rajouter une sorte de vocaux électroniquement modifiés très psychédéliques qui se chargent de vous débranchez ce qui reste de votre conscience.
"Ce que j'ai entendus de plus impressionnant électroniquement parlant depuis le dernier album de Shpongle."
5-A Nice Little Place : Une introduction fort longue pour cette deuxième moitié de l'album pour un morceaux intimiste et contemplatif, plus proche de la veine de psybient/psychill, cher à des artistes comme Side Liner ou les débuts de Bluetech. Des sons agréables, une spatialisation vibrante et une ambiance lumineuse et douce, on comprend (pour une fois) le titre de la chanson. Si à l'écoute analytique le morceaux peut paraître un poil trop long, il se fondra par contre sans difficulté dans une écoute plus relaxante ou en fond musical.
6-Mouse Eating Cheese : On dirait qu'ici Ott n'a pas su trouvé de transition acceptable entre les deux morceaux, ce qui rend le début de cette avant dernière chanson légèrement forcé par rapport au reste de l'album. Néanmoins cette impression se dissipe vite lorsque on retrouve la basse sombre et mécanique qui se voit rapidement complété par une ambiance psychédélique digne de Shpongle (avec certains type de sample très réminiscent d'ailleurs). Après un petit break chanté, on repart dans un coté plus acoustique, et finalement assez rare chez Ott, mais qui est maîtrisé à la perfection. Sa basse électronique se mariant étonnant bien avec une ambiance pseudo indienne, le morceaux est un vrai plaisirs à écouter et se permet même de changer constamment son rythme sans pour autant perdre le fil de fluidité.
"C'est le retour des multiples couches sonores et des sonorités futuristo-psychédélique [...] combinées avec des brouettes de nouveaux sons"
7-The Aubergine of The Sun : Pour la première fois de l'album on a une chanson qui dépasse les dix minutes et au lieu d'être situé en introduction comme dans les albums précédents, c'est ici la dernière du CD. Démarrant très étrangement et sans rapport avec le reste des titres, une étrange basse acoustique ouvre ce morceaux. Rapidement rejoins par un léger fond planant et par une guitare, le titre nous laisses pour l'instant totalement surpris par son orientation. C'est seulement vers les trois minutes que l'on commence à retomber sur notre Ott mais avec toujours cet attachement à des sonorités différentes bien que toujours couplé avec de l'électronique plus classique pour l'artiste. Une sorte de mélange de tous ce qu'y à déjà été expérimenté dans les autres albums est ici mis en scène, le tout avec une construction très psybient et une magnifique ambiance. Alors que l'on est emporté par le flux de l'album les couches sonores commence à se superposer de plus en plus jusqu'à ce que le morceaux change brusquement de style appelant des cordes aussi surprenante que bienvenus, le tous dans une ambiance qui commence à faire écho à la pochette de l'album en terme de trip procuré.
Résultats-
19/20
Alors que toute les attendes sont vers Younger Brother, Ott sort en catimini et sans label un nouvel album qui, disons-le tout de suite, explose 99% de la musique mondiale y compris ses propres deux premiers album qui était pourtant de grande classe. Mêlant habilement plusieurs style, on fait tantôt une percé dans le dubstep et tantôt on reviens sur du psybient très Posfordesque et ce avec toujours une longueur d'avance sur nos attentes. Au final, "Mir" se place sans problème comme l'un des rares candidats dans le style cutting-edge de Shpongle et du même coup comme l'un de ses rivaux (ou compagnons) le plus sérieux.
N'oubliez pas que tout l'album est écoutable sur bandcamp et que les 10$ qu'il coûte sont non seulement largement mérité mais facilite aussi la possibilité de montrer votre soutient à l'artiste.
A Retenir-
-Adrift In Hilbert Space
-A Nice Little Place
-Mouse Eating Cheese
Si vous avez aimés : Shpongle et Shulman bien sûr, sinon un très bon Kaya Project (Desert Phase) est dispo et bientôt le nouveau Younger Brother.
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