L'Album du Mois d'Octobre :
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Shpongle - Inefable Mysteries from Shpongleland
Shpongle - Inefable Mysteries from Shpongleland
Groupe & Catégorisation : Pour ceux qui ne sont pas en phase avec Shpongle (les pauvres), il devront patienter pour les explication, Eclipse me faisant savoir qu'il aimerais bien s'en charger.
Décorticage-
1-Electroplasm : On est toujours un peu anxieux au lancement d'une bombe comme le dernier Shpongle dans le casque. Les premiers samples sans liens précis entre eux ne font qu'accentuer cette sensation. On est dans l'état où on ressent "90% de peur et 10% d'excitation, ou bien 90% d'excitation et 10% de peur, c'est justement ce qu'y fais toute l'intensité de la chose."
Mais bientôt on à plus le temps de se poser la question, la musique se fais trop écrasante pour penser, jusqu'à ce que... l'ouverture ! Lourde et puissante, elle présage déjà une bonne augure mais c'est le rythme acoustique psychédélique qui prouve définitivement que Shpongle n'a rien perdus de sa superbe. La production à grandement gagner en qualité, les premiers craquages électro en témoigne. Alors que la rythmique prend une pause, on se fais assaillir de samples modifiés du plus bel effet. Un vrai bonheur que de se prendre une gifle musicale avant même la moitié du premier morceaux de l'album. Un sample très modifiés nous informes aussi sur la suite de l'album qui sera vraisemblement dans un ton très indien. Le retour aussi de la flute de Raja Ram, de bien meilleure effet dans Shpongle quand les titres dance-floor de 1200mics. J'aimerais continuer à réfléchir rationnellement mais un étrange spectre électronique me fais des grimaces à travers un sample franchement délirant. Et maintenant comment se concentrer sur des pensés intelligentes quand le morceaux entames justement une phase de transition pour mieux resauter à pieds joints dans un craquage semi acoustique/semi électro dans la tradition indienne ? Le titre se terminera enfin peu de temps après, pour enfin on puisse souffler...
"Un vrai bonheur que de se prendre une gifle musicale avant même la moitié du premier morceaux de l'album."
2-Shpongolese Spoken Here : En fait Non ! On ne souffle pas ! Une introduction exceptionnelle et difficilement descriptible au vus de sa complexité (imaginez la dance du "robot" traité par Posford) nous démontes le cerveaux. Imaginez un instant être pris dans un flipper mais avec de la bonne musique, une perspective peu soporifique n'est ce pas? Le titre se métamorphose ensuite en track légèrement dub n'étant pas sans rappellé un certains Younger Brother (avec Posford également) pour notre plus grand plaisirs. Le beat de base est d'ailleurs si accrocheur que bientôt on à l'impression que notre cerveaux fais des bons dans notre boite crânienne. Le sampling et modification de voix qui suivent passent immensément bien (et c'est un euphémisme) et l'aspect plus électro n'est absolument pas une impasse (même pour moi qui suit plutôt acoustique en général) avec par exemple la flute dont le son n'a plus grand chose avec l'original. Après la suite du craquage électronique, on à enfin le droit à une petite pause acoustique, de grande qualité elle aussi, ce qui place définitivement la production au dessus de tous soupçons. Le solo de guitare acoustique est un vrai plus sur la fin du morceaux.
"On à l'impression que notre cerveaux fais des bons dans notre boite crânienne."
3-Nothing is Something Worth Doing : Introduit par du Hang Drum (cherchez sur wiki), sorte de percussion métallique moderne qui donne un son particulièrement original, on sent qu'on va enfin avoir le droit de se reposer un peu. Notons par ailleurs que les premières couches sonores rappelles le son habituel de Shpongle. Ce qui est par contre nouveaux c'est une sorte de refrain, comme si les artistes avaient peur qu'on oublie leur chanson tellement elle son complexe. Bien composés et surtout très original grâce au son si particulier de la soucoupe volante, c'est en définitive une excellente idée qui se transmettra sur les chansons suivantes. L'ambiance est vraiment très coloré et agréable dans ce titre, il servira sans soucis de vecteur pour Shpongle avant de lancer du plus complexe à des auditeurs non initiés.
"Le refrain est en définitive une excellente idée qui se transmettra sur les chansons suivantes."
4-Inefable Mysteries : Cette fois-ci le son indien n'est plus juste une façon de parler, c'est toute la chanson qui s'en imprègne. Avec un début digne d'un temple bouddhiste mélangé à une ouverture de théâtre, la suite s'annonce puissante... Et c'est un euphémisme. Après une rapide montée, une sorte de refrain psychédélique mémorable emplis nos oreilles et classent déjà le morceaux dans la catégorie "excellente" alors qu'on arrive à peine à 3 minutes sur les 10 de la chanson. Le sampling des chanteurs indiens est musicalement une très bonne chose, surtout en entendant la façon dont ils sont accommodés avec la flute de Raja Ram. Vers le milieu, on assiste à un changement de rythme qui permet à la chanson de reprendre un second souffle et nous maintient vissé au casque, le volume de couche sonore étant physiquement très important. Ensuite nouveaux changement de rythme sur une partie plus électro, plus réminiscent de Tales of The Inexpressible dans ces meilleurs moments. Une dernière pirouette musicale et on finis (enfin) sur une sorte de prière du style yoga transcendantal pour être bien sur de vous posé avec de revenir avec...
"La chanson nous maintient vissé au casque, le volume de couche sonore étant physiquement très important."
5-I Am You : Attention, derrière ce simple titre ce cache un des meilleurs (le meilleur pour moi) morceaux de Shpongle. Il débute fort simplement par un chant de sutra assez psychédélique et une montée prometteuse derrière une sample déroutant sur les tortures à l'école. Plus la chanson gagne en intensité et plus on commence à vibrer d'une seule mesure, comme si les multiples couches sonores nous faisaient résonner en chœur, s'harmonisant malgré leurs extrêmes différences. Passant sur un rythme psychédélique mémorable qui se place peu de temps après en arrière plan, sans cesser de se complexifiés bien sur, on arrive tranquillement sur la courbe haute du milieu de chanson avec la voix qui chante quelques lignes simples mais tellement efficaces qu'on à droit ici à l'un des meilleurs passages audio du groupe. C'est ensuite la légendaire flute de Raja qui va se charger d'amener la relance électronique comme dans la chanson d'avant mais en plus puissant. Tout cela pour finalement descendre... mais est-ce vraiment la fin ? Malgré une baisse progressive jusqu'à un point presque final on remonte à nouveaux pour mieux décoller encore une fois avec l'appuie de l'electro et de l'acoustique dans un refrain mémorable comme on s'est fais habituer dans cet album. Après une petite transition le rythme en profite de nouveaux pour se faire la malle et une base d'apparence plus classique prend le relais. Enfin plus classique si on omet les différentes couches bricolés dessus jusqu'à créer un ensemble si puissant que déconstruire ces couches devient presque impossibles tant la totalité est si parfaite par rapport à la somme de toutes. Le morceaux se termine sur cette courbe de violence jusque dans les dernières secondes.
"....on commence à vibrer d'une seule mesure, comme si les multiples couches sonores nous faisaient résonner en chœur, s'harmonisant malgré leurs extrêmes différences."
6-Invisible Man In A Fluorescent Suit : Avec une introduction au violoncelle de toute beauté et vu la claque que l'on vient de se prendre on aurait pu penser qu'on aurait droit un morceaux plus tranquille pour se remettre de nos émotions. Cependant la montée qui se lance très tôt tend plutôt à nous faire miroitée une autre explosion auditive. L'acoustique est d'ailleurs rapidement rejoins, d'abord par ses congénères guitares puis par des petits sons électroniques psychédéliques "à la Entheogenic". L'ensemble se met doucement en place avec la guitare qui commence à amener un rythme accrocheur qui prend de plus en plus d'ampleur, jusqu'à la certitude qu'il va devenir le refrain mémorable de ce morceaux. Cela se confirme quand les premières couches sonores commencent à rentrer dans les nouvelles et qu'un sample extrêmement trippant se greffe sur le rythme qui lui, commence à devenir hypnotique tant il est soutenus par d'innombrables branches sonores. Alors que l'électro s'en donne à cœur joie, le notre, commence à s'emballer quand la puissance atteint son maximum... et là c'est l'explosion ! Assurément le rythme de base le plus immense jamais composé par Shpongle et toute la chanson nous balades autour de cette création divine. Les cordes reviennes faire un petits bonjour mais elles se heurtents à des sons "acid" contribuant eux aussi à nous maintenir en état de trance. Heureusement on à enfin le droit à une transition plus calme sur la flute de Raja Ram, mais déjà l'electronique mentale fais son show, dans un solo inattendus mais transperçant. Le morceaux ce termine dans ce flux mi acoustique/mi électro.
"Assurément le rythme de base le plus immense jamais composé par Shpongle."
7-No Turn Unstoned : Après une petite introduction sans prétention on est surpris par l'arrivée très précoce de la voix. Avec des vrais textes et peu de modifications vocales (du moins dans un premier temps), c'est un plaisirs rare chez Shpongle qui nous fais immédiatement "Once Upon The Sea Of Blissful Awareness". Cette simplicité ne va pas rester longtemps et très vite la voix se métamorphose en flux électronique indescriptible qui traverse notre cerveaux de par en par.
Puis la voix et la flute se partage la plage sonore principale dans une longue courbe tranquille, passage bien agréable puisque peu représenté durant le reste de l'album. Une douce transition des cordes nous relances dans une montée plutôt reposante. Appuyé tantôt par de l'électronique, tantôt par de l'acoustique, elle finit par nous ramenés à la voix qui nous chantes le refrain bien inspirés. Enfin on redescend en douceur vers le morceaux suivants.
"La voix se métamorphose en flux électronique indescriptible qui traverse notre cerveaux de par en par."
8-Walking Backwards Through The Cosmic Mirror : Dès l'explosion du début on sent que la dernière chanson ne sera pas la moindre. Cependant après cette grosse basse qui nous tombe dessus on est surpris par la transparence du beat principal qui arrive peu de temps après. En collaboration avec une grande quantité de sons électro l'ensemble est assez sympathique jusqu'à un sample de voix modifiés d'une violence rarement égalé. Ce craquage particulièrement jouissif est répété quelques fois avant d'entré dans le vif du morceaux sorte de mélange d'une infinité de sons électro formant une grande masse changeante de musique (faisant un peu penser à Shulman). Après une petite transition, on remonte en chevauchant les sons "acid" vers une ambiance très étonnantes ( sorte de mélange entre une caverne et l'espace de mon point de vue).
Passé ce stade l'électro devient suffisamment complexe pour nous balader sans difficultés à travers différents mondes parallèles musicaux. Comme si on passait à travers plusieurs réalités avant de revenir sur une de celles que nous connaissont pour à nouveau repartir vers une nouvelle vision (une sensation décuplé par l'usage intelligent de spatialisation) et tout ça pour enfin revenir chez nous...changés...libérés...humble.
"L'électro devient suffisamment complexe pour nous balader sans difficultés à travers différents mondes parallèles musicaux."
Résultats-
Note : 20/20 Vous l'attendiez, vous l'espériez, peut-être même vous le priiez... Eh bien voilà vos efforts récompensés. Après trois albums tous plus excellents les uns que les autres, Shpongle avait fort à faire pour ne pas décevoir un public très exigeant et nous ne pouvons que constatez qu'ils sont aller au devant de leurs précédents travail, relevant même notre irrationnel espoir qu'ils arrivent à nous surprendre au delà de tous ce qu'on pouvait imaginer. Plus que de la psybient, c'est un genre à part, l'un des meilleurs, qui prend tous son sens ici : Mental Music.
Les + :
-L'originalité
-La puissance
-La complexité
-Reste gravé dans la mémoire
-Digne d'eux même
Les - :
-Aucun
Si vous avez aimés : Félicitations, vous voilà arrivés au sommet.
I Feel...Shpongled...
Décorticage-
1-Electroplasm : On est toujours un peu anxieux au lancement d'une bombe comme le dernier Shpongle dans le casque. Les premiers samples sans liens précis entre eux ne font qu'accentuer cette sensation. On est dans l'état où on ressent "90% de peur et 10% d'excitation, ou bien 90% d'excitation et 10% de peur, c'est justement ce qu'y fais toute l'intensité de la chose."
Mais bientôt on à plus le temps de se poser la question, la musique se fais trop écrasante pour penser, jusqu'à ce que... l'ouverture ! Lourde et puissante, elle présage déjà une bonne augure mais c'est le rythme acoustique psychédélique qui prouve définitivement que Shpongle n'a rien perdus de sa superbe. La production à grandement gagner en qualité, les premiers craquages électro en témoigne. Alors que la rythmique prend une pause, on se fais assaillir de samples modifiés du plus bel effet. Un vrai bonheur que de se prendre une gifle musicale avant même la moitié du premier morceaux de l'album. Un sample très modifiés nous informes aussi sur la suite de l'album qui sera vraisemblement dans un ton très indien. Le retour aussi de la flute de Raja Ram, de bien meilleure effet dans Shpongle quand les titres dance-floor de 1200mics. J'aimerais continuer à réfléchir rationnellement mais un étrange spectre électronique me fais des grimaces à travers un sample franchement délirant. Et maintenant comment se concentrer sur des pensés intelligentes quand le morceaux entames justement une phase de transition pour mieux resauter à pieds joints dans un craquage semi acoustique/semi électro dans la tradition indienne ? Le titre se terminera enfin peu de temps après, pour enfin on puisse souffler...
"Un vrai bonheur que de se prendre une gifle musicale avant même la moitié du premier morceaux de l'album."
2-Shpongolese Spoken Here : En fait Non ! On ne souffle pas ! Une introduction exceptionnelle et difficilement descriptible au vus de sa complexité (imaginez la dance du "robot" traité par Posford) nous démontes le cerveaux. Imaginez un instant être pris dans un flipper mais avec de la bonne musique, une perspective peu soporifique n'est ce pas? Le titre se métamorphose ensuite en track légèrement dub n'étant pas sans rappellé un certains Younger Brother (avec Posford également) pour notre plus grand plaisirs. Le beat de base est d'ailleurs si accrocheur que bientôt on à l'impression que notre cerveaux fais des bons dans notre boite crânienne. Le sampling et modification de voix qui suivent passent immensément bien (et c'est un euphémisme) et l'aspect plus électro n'est absolument pas une impasse (même pour moi qui suit plutôt acoustique en général) avec par exemple la flute dont le son n'a plus grand chose avec l'original. Après la suite du craquage électronique, on à enfin le droit à une petite pause acoustique, de grande qualité elle aussi, ce qui place définitivement la production au dessus de tous soupçons. Le solo de guitare acoustique est un vrai plus sur la fin du morceaux.
"On à l'impression que notre cerveaux fais des bons dans notre boite crânienne."
3-Nothing is Something Worth Doing : Introduit par du Hang Drum (cherchez sur wiki), sorte de percussion métallique moderne qui donne un son particulièrement original, on sent qu'on va enfin avoir le droit de se reposer un peu. Notons par ailleurs que les premières couches sonores rappelles le son habituel de Shpongle. Ce qui est par contre nouveaux c'est une sorte de refrain, comme si les artistes avaient peur qu'on oublie leur chanson tellement elle son complexe. Bien composés et surtout très original grâce au son si particulier de la soucoupe volante, c'est en définitive une excellente idée qui se transmettra sur les chansons suivantes. L'ambiance est vraiment très coloré et agréable dans ce titre, il servira sans soucis de vecteur pour Shpongle avant de lancer du plus complexe à des auditeurs non initiés.
"Le refrain est en définitive une excellente idée qui se transmettra sur les chansons suivantes."
4-Inefable Mysteries : Cette fois-ci le son indien n'est plus juste une façon de parler, c'est toute la chanson qui s'en imprègne. Avec un début digne d'un temple bouddhiste mélangé à une ouverture de théâtre, la suite s'annonce puissante... Et c'est un euphémisme. Après une rapide montée, une sorte de refrain psychédélique mémorable emplis nos oreilles et classent déjà le morceaux dans la catégorie "excellente" alors qu'on arrive à peine à 3 minutes sur les 10 de la chanson. Le sampling des chanteurs indiens est musicalement une très bonne chose, surtout en entendant la façon dont ils sont accommodés avec la flute de Raja Ram. Vers le milieu, on assiste à un changement de rythme qui permet à la chanson de reprendre un second souffle et nous maintient vissé au casque, le volume de couche sonore étant physiquement très important. Ensuite nouveaux changement de rythme sur une partie plus électro, plus réminiscent de Tales of The Inexpressible dans ces meilleurs moments. Une dernière pirouette musicale et on finis (enfin) sur une sorte de prière du style yoga transcendantal pour être bien sur de vous posé avec de revenir avec...
"La chanson nous maintient vissé au casque, le volume de couche sonore étant physiquement très important."
5-I Am You : Attention, derrière ce simple titre ce cache un des meilleurs (le meilleur pour moi) morceaux de Shpongle. Il débute fort simplement par un chant de sutra assez psychédélique et une montée prometteuse derrière une sample déroutant sur les tortures à l'école. Plus la chanson gagne en intensité et plus on commence à vibrer d'une seule mesure, comme si les multiples couches sonores nous faisaient résonner en chœur, s'harmonisant malgré leurs extrêmes différences. Passant sur un rythme psychédélique mémorable qui se place peu de temps après en arrière plan, sans cesser de se complexifiés bien sur, on arrive tranquillement sur la courbe haute du milieu de chanson avec la voix qui chante quelques lignes simples mais tellement efficaces qu'on à droit ici à l'un des meilleurs passages audio du groupe. C'est ensuite la légendaire flute de Raja qui va se charger d'amener la relance électronique comme dans la chanson d'avant mais en plus puissant. Tout cela pour finalement descendre... mais est-ce vraiment la fin ? Malgré une baisse progressive jusqu'à un point presque final on remonte à nouveaux pour mieux décoller encore une fois avec l'appuie de l'electro et de l'acoustique dans un refrain mémorable comme on s'est fais habituer dans cet album. Après une petite transition le rythme en profite de nouveaux pour se faire la malle et une base d'apparence plus classique prend le relais. Enfin plus classique si on omet les différentes couches bricolés dessus jusqu'à créer un ensemble si puissant que déconstruire ces couches devient presque impossibles tant la totalité est si parfaite par rapport à la somme de toutes. Le morceaux se termine sur cette courbe de violence jusque dans les dernières secondes.
"....on commence à vibrer d'une seule mesure, comme si les multiples couches sonores nous faisaient résonner en chœur, s'harmonisant malgré leurs extrêmes différences."
6-Invisible Man In A Fluorescent Suit : Avec une introduction au violoncelle de toute beauté et vu la claque que l'on vient de se prendre on aurait pu penser qu'on aurait droit un morceaux plus tranquille pour se remettre de nos émotions. Cependant la montée qui se lance très tôt tend plutôt à nous faire miroitée une autre explosion auditive. L'acoustique est d'ailleurs rapidement rejoins, d'abord par ses congénères guitares puis par des petits sons électroniques psychédéliques "à la Entheogenic". L'ensemble se met doucement en place avec la guitare qui commence à amener un rythme accrocheur qui prend de plus en plus d'ampleur, jusqu'à la certitude qu'il va devenir le refrain mémorable de ce morceaux. Cela se confirme quand les premières couches sonores commencent à rentrer dans les nouvelles et qu'un sample extrêmement trippant se greffe sur le rythme qui lui, commence à devenir hypnotique tant il est soutenus par d'innombrables branches sonores. Alors que l'électro s'en donne à cœur joie, le notre, commence à s'emballer quand la puissance atteint son maximum... et là c'est l'explosion ! Assurément le rythme de base le plus immense jamais composé par Shpongle et toute la chanson nous balades autour de cette création divine. Les cordes reviennes faire un petits bonjour mais elles se heurtents à des sons "acid" contribuant eux aussi à nous maintenir en état de trance. Heureusement on à enfin le droit à une transition plus calme sur la flute de Raja Ram, mais déjà l'electronique mentale fais son show, dans un solo inattendus mais transperçant. Le morceaux ce termine dans ce flux mi acoustique/mi électro.
"Assurément le rythme de base le plus immense jamais composé par Shpongle."
7-No Turn Unstoned : Après une petite introduction sans prétention on est surpris par l'arrivée très précoce de la voix. Avec des vrais textes et peu de modifications vocales (du moins dans un premier temps), c'est un plaisirs rare chez Shpongle qui nous fais immédiatement "Once Upon The Sea Of Blissful Awareness". Cette simplicité ne va pas rester longtemps et très vite la voix se métamorphose en flux électronique indescriptible qui traverse notre cerveaux de par en par.
Puis la voix et la flute se partage la plage sonore principale dans une longue courbe tranquille, passage bien agréable puisque peu représenté durant le reste de l'album. Une douce transition des cordes nous relances dans une montée plutôt reposante. Appuyé tantôt par de l'électronique, tantôt par de l'acoustique, elle finit par nous ramenés à la voix qui nous chantes le refrain bien inspirés. Enfin on redescend en douceur vers le morceaux suivants.
"La voix se métamorphose en flux électronique indescriptible qui traverse notre cerveaux de par en par."
8-Walking Backwards Through The Cosmic Mirror : Dès l'explosion du début on sent que la dernière chanson ne sera pas la moindre. Cependant après cette grosse basse qui nous tombe dessus on est surpris par la transparence du beat principal qui arrive peu de temps après. En collaboration avec une grande quantité de sons électro l'ensemble est assez sympathique jusqu'à un sample de voix modifiés d'une violence rarement égalé. Ce craquage particulièrement jouissif est répété quelques fois avant d'entré dans le vif du morceaux sorte de mélange d'une infinité de sons électro formant une grande masse changeante de musique (faisant un peu penser à Shulman). Après une petite transition, on remonte en chevauchant les sons "acid" vers une ambiance très étonnantes ( sorte de mélange entre une caverne et l'espace de mon point de vue).
Passé ce stade l'électro devient suffisamment complexe pour nous balader sans difficultés à travers différents mondes parallèles musicaux. Comme si on passait à travers plusieurs réalités avant de revenir sur une de celles que nous connaissont pour à nouveau repartir vers une nouvelle vision (une sensation décuplé par l'usage intelligent de spatialisation) et tout ça pour enfin revenir chez nous...changés...libérés...humble.
"L'électro devient suffisamment complexe pour nous balader sans difficultés à travers différents mondes parallèles musicaux."
Résultats-
Note : 20/20 Vous l'attendiez, vous l'espériez, peut-être même vous le priiez... Eh bien voilà vos efforts récompensés. Après trois albums tous plus excellents les uns que les autres, Shpongle avait fort à faire pour ne pas décevoir un public très exigeant et nous ne pouvons que constatez qu'ils sont aller au devant de leurs précédents travail, relevant même notre irrationnel espoir qu'ils arrivent à nous surprendre au delà de tous ce qu'on pouvait imaginer. Plus que de la psybient, c'est un genre à part, l'un des meilleurs, qui prend tous son sens ici : Mental Music.
Les + :
-L'originalité
-La puissance
-La complexité
-Reste gravé dans la mémoire
-Digne d'eux même
Les - :
-Aucun
Si vous avez aimés : Félicitations, vous voilà arrivés au sommet.
I Feel...Shpongled...
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