Eclipse present l'Album du Mois de Juillet 2011 :
Grails - Deep Politics
Une pochette vraiment classe, peut-être leurs meilleure depuis celle de leurs premier album
Grails - Deep Politics
Une pochette vraiment classe, peut-être leurs meilleure depuis celle de leurs premier album
Pour vous parlez de post-rock avec Eclipse j'ai choisis d'alterner entre les groupes "classiques" comme Mogwai ou Explosions In The Sky et quelques groupe plus originaux encore, trempant allègrement dans plusieurs styles comme Red Sparowes. C'est dans cette deuxième catégorie que je classerais Grails, qui sont d'ailleurs des partenaires de Red Sparowes ayant plusieurs fois partager des albums avec eux sous le même label. Mais là où Grails se démarque c'est par le choix assez inhabituel d'instruments et par conséquent d'ambiances qui ne ressemble à rien de connus dans le domaine.
Avec beaucoup de cordes, souvent des instruments folkloriques d'ailleurs, Grails navigue souvent dans des univers pseudo oriental, jamais directement utilisé mais toujours référencé, mélangés avec une gratte très sombre.
Possédant une carrière plutôt bien fournis pour un groupe qui à débuter en 2003, leurs son à sur prendre des formes très différentes au fur et à mesure des albums, en partant d'une ambiance mélancolique et nostalgique (The Burden Of Hope) pour ensuite enchaîner avec une ambiance presque psychédélique (L’exceptionnel Burning Off Impurities ou Take Refuge In Clean Living) avec des incursions régulière dans du vraiment sombre et lourd (Black Tar Prophecies ou Doomsdayer's Holiday, presque un peu "too much" pour moi).
Aujourd'hui ils reviennent avec Deep Politics, un album qui, sans être au niveau de leurs meilleurs travaux (les deux albums psychédéliques sus-nommé en ce qui me concerne), converse une grande classe et contient de nombreux morceaux plus facile d'écoute que l'on aurait pu le croire pour un groupe de ce genre. Mais passons au décorticage voulez-vous ?
-Comme toujours vous pouvez suivre le décorticage avec grooveshark et les différents clips vidéos associés.-
01-Future Primitive : Dès cette premier chanson on se retrouve en terrain connus, le retour de leurs coté sombre et grandiose. Un peu comme écoutez une prière à Anubis dans Notre-Dame de Paris pour vous donnez une idée du mélange d'ambiance et de l'univers qui s'en dégage. Lorsque que les premières cordes c'est aussi l’occasion de retrouver ce qui fais le charme du groupe, à savoir leurs style musical surprenant dans l'utilisation des violons. Basé sur un rythme entraînant et avec juste ce qu'il faut d’écho pour remplir l'espace, cette chanson est une bonne introduction au reste de l'album et par la même au reste de leurs travaux. Dommage (un léger reproche valable pour tout l'album) qu'on manque d'une grand descente en crescendo pour le final.
02-All The Colors Of The Dark : On morceaux qu'on croirait tout droit sortit d'une bande-originale de film, sûrement le thème du grand méchant. Lent et méthodique, il rappelle les thèmes légendaires d'Ennion Morricone mais dans une ambiance plus sombre, plus baddass encore. Un excellent argument pour étayer ma réflexion de confier des bande-son de films à des groupes de post-rock (un essai d'ailleurs très réussis avec "The Fountain"), une bien belle preuve que Grails ne serais pas pris au dépourvus dans une telle entreprise.
03-Corridors Of Power : Une sorte de pseudo-interlude plus fly et posé que le reste de l'album. En effet il n'y as que dans le post-rock (et dans la musique classique éventuellement) qu'on peu imaginer un interlude de 4 minutes mais par rapport à la moyenne des chansons du genre c'est plutôt court. Un peu trop court, car malheureusement il ne s'agit pas du seule titre de l'album qui ne dépasse pas les 5 minutes et qui donne parfois (j'y reviendrais pour la cinquième chanson) un sentiment de vide, une excellente idée qui n'est finalement pas assez exploitée. C'est typiquement le cas pour celle-ci, une très bonne ambiance mais bien peu de changement et de complexité pour tenir face à la suite, d'où l'appellation "Interlude".
04-Deep Politics : La Chanson titre chez le groupe à naviguer entre le très bon et le passable dans les différents albums. Légèrement plus longue que se voisine, elle s'affiche clairement dans le coté mélancolique du groupe, une prouesse assez rare depuis leurs premier album qui était presque totalement dans ce style. Elle se compose tout d'abord comme une ballade lente et respirante, une agréable mais solennelle introduction avant, au milieu de la chanson, une arrivée impressionnante de la batterie qui accélère légèrement le rythme mais sans dénaturer l'esprit triste et sobre du titre. Un morceaux lent, complexe et puissant, le genre de titre qui mérite qu'on nomme un album après lui et qu'on en parle au gents.
Un clip étrange mais original qui pour une fois à le mérite d'être plus court que la moyenne si vous voulez évitez d''en avoir pour deux heures à écoutez du post-rock
05-Daughters Of Blitis : La deuxième moitié de l'album commence par cette superbe ligne de piano, dans la continué de la chanson titre juste précédemment. Si on est immédiatement catapulté dans cette étrange ambiance, mélange de piano lounge et de background oppressant, c'est malheureusement ici qu'on en redemande une fois que les 3 minutes 25 du morceaux termine et qu'on l'impression d'avoir simplement effleurés la qualité qu'on aurait put tiré de cette cinquième chanson. Au moins elle servira d'excellent test pour attirer des audiophiles à écoutez l'album.
06-Almost Grew My Hair : Comme si pour se pardonner de leurs coupures entre les deux morceaux, celle-ci débute directement dans le vif du sujet et dure 8 minutes, de quoi satisfaire notre appétit. Si cet album tend plutôt du coté nostalgique de leurs premier effort, ce morceaux est clairement le représentant de leurs par de psychédélique, survenus plus tard et avec grand succès dans leurs style musical. Rappelant distinctement Burning Off Impurities, le meilleur album selon moi, cette sixième musique redonne un coup de fouet à l'album, avec des un rythmes plus rapides et une trame sonore plus mnémotechniques. De plus les 8 minutes de sa durée font que le groupe peut largement donné l'entendue de son talent et se permet un changement radical de style au milieu avant de repartir de plus belle pour un des rares mais classe final qui finisse d'asseoir se morceaux dans le haut du panier.
07-I Led Three Lives : Un démarrage plutôt lent par rapport au reste de l'album mais pas par rapport au reste de leurs discographie. Lorsque le titre commence vraiment je pense à nouveau malgré moi à une bande-son de western, mais en légèrement plus dark toujours pour suivre un méchant ou une scène chargée en drame. Arrivé à la moitié des presque 9 minutes, le titre s'autorise un petit calme avant la tempête et reprend ensuite plus violemment que n'importe qu'elle autre chanson de l'album. Toujours avec une guitare très lourde et beaucoup de disto, le groupe nous maintient scotché au siège encore eux bonnes minutes avant de retomber définitivement dans un final plus soft, une sorte de transition pour la dernière chanson.
08-Deep Snow : La conclusion laissant déjà présager une référence à la chanson titre de l'album, on est pas surpris de commencer en douceur cette dernière étape du voyage. Quelques cordes qui vibrent et un léger fond sonore, voilà comment la chanson commence avant une première montée, qui fais appel à bien plus d'instrument pendant un bref instant. De nouveau on retombe tranquillement dans la superbe ligne de guitare mais déjà les rapides frasques de la batterie nous rappelles qu'ils sont là pour laisser un souvenir impérissable. Ce qui est le cas vers la moitié de la chanson quand tout s’arrête sauf la guitare électrique qui nous joue le thème principal qu promet déjà d'être exceptionnel. Et promesse tenus car quand tout les instruments s'y mettent, Grails envoie la sauce et c'est sans conteste un des meilleurs moments de l'album. On se prend à vibrer au rythme des remontés subites de volume sonore avant de sombrer finalement dans une conclusion tranquille et revigorante.
Résultats-
Je ne me vois pas dans l'obligation de mettre une note pour l'instant à cet album, une simple relecture de mes impressions chansons par chansons vous confirmeras ce qu'il faut savoir sur cet album d'une grande qualité sans hésitation. Une ambiance toujours aussi bien maîtrise et dans un style moins violent qui permettra au non initié d'en voir la couleur, encore une très bonne addition à une excellente carrière dans un genre qui resplendis grâce à se genre de petit groupe underground mais talentueux qui n'hésite pas troquer facilité d'écoute contre complexité musicale.
Avec beaucoup de cordes, souvent des instruments folkloriques d'ailleurs, Grails navigue souvent dans des univers pseudo oriental, jamais directement utilisé mais toujours référencé, mélangés avec une gratte très sombre.
Possédant une carrière plutôt bien fournis pour un groupe qui à débuter en 2003, leurs son à sur prendre des formes très différentes au fur et à mesure des albums, en partant d'une ambiance mélancolique et nostalgique (The Burden Of Hope) pour ensuite enchaîner avec une ambiance presque psychédélique (L’exceptionnel Burning Off Impurities ou Take Refuge In Clean Living) avec des incursions régulière dans du vraiment sombre et lourd (Black Tar Prophecies ou Doomsdayer's Holiday, presque un peu "too much" pour moi).
Aujourd'hui ils reviennent avec Deep Politics, un album qui, sans être au niveau de leurs meilleurs travaux (les deux albums psychédéliques sus-nommé en ce qui me concerne), converse une grande classe et contient de nombreux morceaux plus facile d'écoute que l'on aurait pu le croire pour un groupe de ce genre. Mais passons au décorticage voulez-vous ?
-Comme toujours vous pouvez suivre le décorticage avec grooveshark et les différents clips vidéos associés.-
01-Future Primitive : Dès cette premier chanson on se retrouve en terrain connus, le retour de leurs coté sombre et grandiose. Un peu comme écoutez une prière à Anubis dans Notre-Dame de Paris pour vous donnez une idée du mélange d'ambiance et de l'univers qui s'en dégage. Lorsque que les premières cordes c'est aussi l’occasion de retrouver ce qui fais le charme du groupe, à savoir leurs style musical surprenant dans l'utilisation des violons. Basé sur un rythme entraînant et avec juste ce qu'il faut d’écho pour remplir l'espace, cette chanson est une bonne introduction au reste de l'album et par la même au reste de leurs travaux. Dommage (un léger reproche valable pour tout l'album) qu'on manque d'une grand descente en crescendo pour le final.
02-All The Colors Of The Dark : On morceaux qu'on croirait tout droit sortit d'une bande-originale de film, sûrement le thème du grand méchant. Lent et méthodique, il rappelle les thèmes légendaires d'Ennion Morricone mais dans une ambiance plus sombre, plus baddass encore. Un excellent argument pour étayer ma réflexion de confier des bande-son de films à des groupes de post-rock (un essai d'ailleurs très réussis avec "The Fountain"), une bien belle preuve que Grails ne serais pas pris au dépourvus dans une telle entreprise.
03-Corridors Of Power : Une sorte de pseudo-interlude plus fly et posé que le reste de l'album. En effet il n'y as que dans le post-rock (et dans la musique classique éventuellement) qu'on peu imaginer un interlude de 4 minutes mais par rapport à la moyenne des chansons du genre c'est plutôt court. Un peu trop court, car malheureusement il ne s'agit pas du seule titre de l'album qui ne dépasse pas les 5 minutes et qui donne parfois (j'y reviendrais pour la cinquième chanson) un sentiment de vide, une excellente idée qui n'est finalement pas assez exploitée. C'est typiquement le cas pour celle-ci, une très bonne ambiance mais bien peu de changement et de complexité pour tenir face à la suite, d'où l'appellation "Interlude".
04-Deep Politics : La Chanson titre chez le groupe à naviguer entre le très bon et le passable dans les différents albums. Légèrement plus longue que se voisine, elle s'affiche clairement dans le coté mélancolique du groupe, une prouesse assez rare depuis leurs premier album qui était presque totalement dans ce style. Elle se compose tout d'abord comme une ballade lente et respirante, une agréable mais solennelle introduction avant, au milieu de la chanson, une arrivée impressionnante de la batterie qui accélère légèrement le rythme mais sans dénaturer l'esprit triste et sobre du titre. Un morceaux lent, complexe et puissant, le genre de titre qui mérite qu'on nomme un album après lui et qu'on en parle au gents.
Un clip étrange mais original qui pour une fois à le mérite d'être plus court que la moyenne si vous voulez évitez d''en avoir pour deux heures à écoutez du post-rock
05-Daughters Of Blitis : La deuxième moitié de l'album commence par cette superbe ligne de piano, dans la continué de la chanson titre juste précédemment. Si on est immédiatement catapulté dans cette étrange ambiance, mélange de piano lounge et de background oppressant, c'est malheureusement ici qu'on en redemande une fois que les 3 minutes 25 du morceaux termine et qu'on l'impression d'avoir simplement effleurés la qualité qu'on aurait put tiré de cette cinquième chanson. Au moins elle servira d'excellent test pour attirer des audiophiles à écoutez l'album.
06-Almost Grew My Hair : Comme si pour se pardonner de leurs coupures entre les deux morceaux, celle-ci débute directement dans le vif du sujet et dure 8 minutes, de quoi satisfaire notre appétit. Si cet album tend plutôt du coté nostalgique de leurs premier effort, ce morceaux est clairement le représentant de leurs par de psychédélique, survenus plus tard et avec grand succès dans leurs style musical. Rappelant distinctement Burning Off Impurities, le meilleur album selon moi, cette sixième musique redonne un coup de fouet à l'album, avec des un rythmes plus rapides et une trame sonore plus mnémotechniques. De plus les 8 minutes de sa durée font que le groupe peut largement donné l'entendue de son talent et se permet un changement radical de style au milieu avant de repartir de plus belle pour un des rares mais classe final qui finisse d'asseoir se morceaux dans le haut du panier.
Le clip commence directement vers la moitié de la chanson, là où elle décolle
07-I Led Three Lives : Un démarrage plutôt lent par rapport au reste de l'album mais pas par rapport au reste de leurs discographie. Lorsque le titre commence vraiment je pense à nouveau malgré moi à une bande-son de western, mais en légèrement plus dark toujours pour suivre un méchant ou une scène chargée en drame. Arrivé à la moitié des presque 9 minutes, le titre s'autorise un petit calme avant la tempête et reprend ensuite plus violemment que n'importe qu'elle autre chanson de l'album. Toujours avec une guitare très lourde et beaucoup de disto, le groupe nous maintient scotché au siège encore eux bonnes minutes avant de retomber définitivement dans un final plus soft, une sorte de transition pour la dernière chanson.
08-Deep Snow : La conclusion laissant déjà présager une référence à la chanson titre de l'album, on est pas surpris de commencer en douceur cette dernière étape du voyage. Quelques cordes qui vibrent et un léger fond sonore, voilà comment la chanson commence avant une première montée, qui fais appel à bien plus d'instrument pendant un bref instant. De nouveau on retombe tranquillement dans la superbe ligne de guitare mais déjà les rapides frasques de la batterie nous rappelles qu'ils sont là pour laisser un souvenir impérissable. Ce qui est le cas vers la moitié de la chanson quand tout s’arrête sauf la guitare électrique qui nous joue le thème principal qu promet déjà d'être exceptionnel. Et promesse tenus car quand tout les instruments s'y mettent, Grails envoie la sauce et c'est sans conteste un des meilleurs moments de l'album. On se prend à vibrer au rythme des remontés subites de volume sonore avant de sombrer finalement dans une conclusion tranquille et revigorante.
Résultats-
Je ne me vois pas dans l'obligation de mettre une note pour l'instant à cet album, une simple relecture de mes impressions chansons par chansons vous confirmeras ce qu'il faut savoir sur cet album d'une grande qualité sans hésitation. Une ambiance toujours aussi bien maîtrise et dans un style moins violent qui permettra au non initié d'en voir la couleur, encore une très bonne addition à une excellente carrière dans un genre qui resplendis grâce à se genre de petit groupe underground mais talentueux qui n'hésite pas troquer facilité d'écoute contre complexité musicale.
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